AGIR


AGIR pour une société au service du bien-être de l'homme:


travailler autrement!






Choisissons chaque fois que possible de travailler pour des entreprises éthiques et vertes!

Et si le luxe c'était que notre travail ait vraiment un sens!


N'oublions pas cette évidence que si nos ancêtres ont crée des machines, c'était pour que nous puissions travailler moins. Ils s'arracheraient les cheveux de nous voir nous préoccuper d'être au chômage à cause d'elles!


Nos sociétés sont en état de croissance économique depuis des années et pourtant la pauvreté et la précarité s'accroissent. De façon globalisée, il faut concevoir des outils pour redistribuer ces richesses. Soutenons les personnalités qui défendent l'idée d'une gouvernance économique ou financière mondiale (qui ne soit pas à la botte des Etats-Unis ou des pays occidentaux à l'inverse du FMI et de la Banque Mondiale).


Si chacun a de quoi vivre, grâce à une distribution plus équitable des profits, et si chacun peut donner un sens à sa vie au sein d'une collectivité, alors le chômage cesse d'être vécu comme une fatalité. Changeons de regard sur l'inactivité. Militons pour un revenu social attribué à toute personne offrant une compétence, un service ou un savoir à la société, indépendamment du besoin de celle-ci pour eux (Le dictat de l'offre et la demande agit comme un rouleau compresseur sur tout ce qui est marginal et qui pourtant mérite de survivre au moins à titre culturel ).


Travaillons moins dans les entreprises pour gagner moins, ou autant, et vivons mieux en étant des citoyens et des parents et des conjoints à mi-temps au moins : tout ça, c'est du plaisir, mais c'est aussi du travail!

article du courrier international sur le travail


Aux Pays-Bas, un jour ouvré par semaine les employés sont invités à travailler à domicile car ils y ont un meilleur rendement et que cela contribuer à limiter les émissions de CO2 liées à leur transport. Imitons-les!

Aux USA, la semaine de quatre jours gagne en popularité: c'est une solution écolo et qui favorise la vie de famille.


(L'objectif de lassociation Minga créée en 1999, est de faire réfléchir sur les moyens d'une régulation équitable des échanges économiques . Minga forme et accompagne professionnellement des acteurs économiques. )



Les clés psychologiques

Travailler moins: nous touchons là à un tabou important car la paresse est socialement mal vue.

Qui a du temps peut penser, et qui pense par soi-même est moins gouvernable. Les sociétés du passé n'avaient pas la panoplie de distractions d'aujourd'hui pour endormir la conscience politique des citoyens. Elles avaient donc tout intérêt à les abrutir par le travail plutôt...


Les temps changent mais les couples qui rentrent à 20h et ne peuvent donc s'occuper de leurs enfants restent bien mieux considérés que des personnes qui prennent des congés ou acceptent des emplois précaires pour avoir du temps à consacrer à leur progéniture.


Cela nous amène à nous interroger sur la notion de bien commun: quels objectifs donnons-nous à notre famille et à notre société? Que voulons nous faire de nos vies?

Y-a-il d'autres valeurs que la richesse et la sécurité que nous souhaitions préserver?


Les noter et s'engager à les défendre chaque jour, par des choix individuels appropriés nous donnera le sentiment que notre vie ne nous échappe pas. Nous choisissons ce que nous voulons en faire.


Si travailler moins c'est gagner moins, il faut une estime de soi extrêmement solide pour résister aux pressions de l'entourage à l'idée d'une baisse de niveau social. L'estime de soi se construit dans l'enfance, pour nous c'est déjà trop tard, sans doute, à moins peut-être d'entamer un travail thérapeutique. Mais pensons à développer chez nos enfants au moins une confiance en leur valeur intrinsèque, suffisamment détachée du jugement d'autrui. (Attention: l'orgueil et l'outrecuidance n'ont rien à voir avec l'estime de soi. Il est judicieux de lire L'Estime de Soi de Christophe André pour réfléchir efficacement à ces questions)


On l'aura vu avec la crise d'octobre 2008, on peut créer tout l'argent que l'on veut et le redistribuer à qui l'on veut. Le risque est celui d'inflation et surtout que si le citoyen moyen n'a plus peur d'être affamé ou à la rue, il n'est que peu motivé par l'idée de travailler. Le manque d'argent et la perspective du chômage sont devenus les nouveaux fouets des meneurs d'esclaves et ils garantissent une force de main d'oeuvre docile et peu coûteuse.

Ne nous leurrons pas sur ce point et exigeons que gros entrepreneurs et politiciens soient clairs et honnêtes sur ce point. Les discours démagogiques sont nombreux (cela sert à éviter la révolte) et maintiennent les citoyens dans des illusions qui les empêchent de concevoir des réponses aux problèmes qui se posent réellement.

Votons pour des politiciens qui parlent vrai, même si leurs discours sont plus complexes à comprendre, moins rassurants, moins agréables à entendre car moins prometteurs... Continuons à nous informer abondamment les uns les autres grâce à Internet...Et éduquons les enfants à envisager des problèmes dans toute leur complexité.

Un politicien a dit "Il n'y a que des solutions complexes à des problèmes compliqués". En Israël, on dit que s'il y a deux israéliens, il y a trois points de vue sur les questions géopolitiques; en Irlande que celui qui pense avoir la solution au problème de la division du pays n'y a juste absolument rien compris. Pourtant combien de fois, après un reportage de deux minutes à la télévision, il nous semble pouvoir tellement facilement dire qui est le "méchant" dans l'affaire... A nous de refuser les visions simplistes quelle que soit la paresse intellectuelle du jour, quelque soit notre envie profonde de voir tous ces problèmes douloureux réduits d'un claquement de doigts...

Savoir que tout progrès même minime demande des efforts démesurés, pouah... ça se comprend quand même que nous préférions regarder un bon film américain bien basique où le Bon gagne toujours - et le Bon c'est toujours nous en plus! Ca nous ramène à cette phase de l'enfance où l'on croit à sa toute puissance...

Cependant faire le deuil, individuellement, de cette toute puissance rêvée est certainement l'une des clés pour gérer nos ressources un peu mieux.



Accepter de gagner moins d'argent est difficile.

Si l'on est pas très riche, on a des craintes de ne pas pouvoir payer ses factures, si l'on est très riche, on a, en plus, peur de se ridiculiser, de passer pour un loser auprès des autres riches que l'on fréquente.

Les solutions dans le premier cas:

1) être vigilants quant aux faux-besoins crées par les pubs et les modes. Les ados n' y sont vulnérables que si on ne leur apprend pas à être conscients de leur propre valeur en tant que personnes (il faut pour cela par exemple instaurer des dialogues avec eux sur des thèmes qui les intéressent et les aider à prendre conscience de leur identité propre, de leurs goûts, de leurs valeurs...)

2) accepter l'idée que l'insécurité (financière) fait partie de la vie ... Mais il est clair qu'aujourd'hui le travail à temps partiel n'est possible que pour une petite frange de la population.

La solution dans le second cas:

1) Si vous êtes très riches c'est que vous avez probablement un caractère très compétitif. Faites-vous passer pour un modèle auprès de vos amis, invoquez des principes scientifiques ou autres pour justifier vos changements de position. Devenez le meilleur apôtre de la protection de l'environnement, créez une émulation sur d'autres valeurs que l'argent.Vous pouvez aussi changer d'amis ( cliquer ici pour voir comment!). : )

2) Accepter l'idée que l'insécurité (financière) fait partie de la vie ... ou lutter corps et âme pour un retour à l'étalon-or et investir en lingots (et encore la garantie ne sera que partielle...)

Accepter de travailler moins est parfois difficile

Dans notre société, celui qui ne travaille pas est traditionnellement vu comme un paresseux. Or on peut apporter beaucoup plus parfois à la société, sans travailler.

Réfléchir, créer, méditer, écouter des amis, lire, étudier les fleurs des bords des champs (et noter leurs périodes de floraison par exemple), entraîner de jeunes footballers: ces activités ne sont pas rémunérées et donc pas reconnues comme étant une forme de travail, pourtant elles ont une importance sociale considérable.

Il y a quarante ans, on sélectionnait les élèves de manière à ce que l'élite soit humaniste. Cela ne semble plus avoir de sens aujourd'hui et pourtant est-on le même homme quand on a plongé dans le tréfonds de l'âme humaine telle qu'elle nous est dévoilée dans la littérature ou quand on se contente de regarder des matchs de foot? Fait-on les mêmes choix citoyens ensuite?

Peut-être faudrait-il établir des castes chez les citoyens: le nombriliste aurait des droits basiques et l'altruiste imaginatif, proactif, empathique et capable de concevoir toutes les répercussions d'un acte aurait des droits maximaux! : )

Si l'on veut garder les mêmes droits pour tous, il faut former des citoyens dignes de ce nom, et il faut alors que l'école soit relayée par la télévision et par les parents !!!

Echanger nécessite d'avoir conscience d'avoir quelque chose à donner!

Nous sommes souvent inconscients de toutes les compétences que nous avons développées au fil du temps parce que l'école et le monde ne nous ont pas appris à les regarder comme des compétences. Changeons de regard sur nous-même! Que savons nous réellement faire que nous aimerions transmettre? (présenter des plats/ résoudre des conflits de voisinage/ crocheter/ réparer une tondeuse...)

Pouvons-nous accepter de redéfinir la notion de travail ? ( cf G Moreau La dictature de la croissance




"En fait, je ne m'étais jamais vraiment

demandé pourquoi il en était ainsi."